En 2008, avec le docteur Prabhã Calderon, je suis retourné aux questionnements identitaires évoqués au premier chapitre. Ma vie s’est organisée autour de conférences et de stages destinés à inviter notre auditoire à déconstruire les illusions datant souvent de l’enfance, illusions sur lesquelles repose la construction d’un « Moi conceptuel limité », regardant le monde comme à distance, coupé des autres, induisant le manque ou la dramatisation des émotions, sensations, intuitions… Durant notre vie commune et notre étroite collaboration qui s'est prolongée durant dix années, nous avons reçu à Sorrus de très nombreuses personnes venant de l’Europe francophone et au-delà, pour des stages intensifs et individuels de trois jours. Nous avons animé de très nombreux stages collectifs à Paris et à Bruxelles entre autres et aujourd’hui, après notre séparation, le docteur Prabhã Calderon continue inlassablement son œuvre : Elle invite celles et ceux qui le souhaitent, à découvrir la source de leurs souffrances pour la tarir.
Pendant ce temps, je n’ai jamais cessé complètement de travailler à l’atelier et d’y recevoir des personne souhaitant s'exprimer par la sculpture, le modelage... .
Depuis la fin de l’été 2018, je me consacre à nouveau entièrement à la sculpture et à mes cours d’arts plastiques, enrichis de l’expérience de ces superbes dix années.